Gaz de schistes: vers un crime écologique majeur?

Au moins 10 000 personnes (chiffre de la police) ont participé à la manifestation ardéchoise du 26 février 2011. Les permis d’exploitation des gaz de schistes octroyés par nos gouvernants en catimini donc, sans avoir consulté ni même pris la peine d’informé les élus, sont une insulte à la démocratie. Les interrogations des quelque 20 000 personnes (chiffre des organisateurs) à s’être déplacées sont totalement légitimes. En effet, on a le devoir de se demander pourquoi Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, ne publie pas la liste complète de tous les permis concédés ? Pourquoi la mission d’expertise n’a pas été décidée avant l’octroi des permis ? Pourquoi a-t-elle été confiée à ceux qui ont lancé le programme ? Pourquoi la liste des produits chimiques utilisés ne peut pas être communiquée ? Pourquoi le secret professionnel qui protège les industriels devrait être maintenu puisqu’il s’agit de la santé potentielle de milliers d’individus ? Cette liste de « pourquoi » n’est pas exhaustive.

Lire la suite de cet édito paru sur le site des JNE (Association des journalistes et écrivains pour la Nature et l’Ecologie)

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