Les visiteurs de l’été sont arrivés

Le rougequeue a été le premier. Il y a un bon mois déjà, tout à coup je l’ai vu, sur la barrière agitant sa queue de manière caractéristique. Et puis, il y a le pouillot veloce, un autre du peloton de tête des visiteurs de l’été. On sait qu’il est là grâce au tchip tchap de son chant. Ce petit oiseau très rapide comme l’indique son nom n’est pas très facile à observer sauf lorsqu’il est pris en flagrant de gourmandise. J’ai ainsi pu observer un couple se gaver de bourgeons de forsythia. Je me suis même lassée avant eux!

Dans le même temps, il y a eu les hirondelles de fenêtres et deux semaines plus tard les rustiques. Dans la semaine, le rougequeue à front blanc s’est montré sur le noisetier juste devant la fenêtre de mon bureau. Samedi, j’ai entendu la huppe. Je savais qu’elle était arrivée dans le sud du département. La voilà enfin chez moi. Et hier, tout à coup, j’ai reconnu le chant du rossignol. On attend encore le loriot, la tourterelle de bois et, celui que tout le monde connaît, le coucou.

En fin de journée, lorsque la lumière s’adoucit, c’est un vrai concert, surtout en ce moment. Ces oiseaux qui viennent nicher chez nous n’ont pas de temps à perdre. Le chant fait partie de la grande manœuvre pour séduire les femelles et assurer sa descendance. Dans quelques mois, les oisillons devront être prêts pour leur premier grand voyage.