Lorsqu’est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». En tout cas, dans ma campagne, lorsque je parle avec les agriculteurs ou même les villageois, c’est un de leur principal argument. Jacques Caplat, auteur du livre « L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité » vient de publier un article passionnant qui balaye cette idée reçue qui a la vie dure. Pour lui, le mythe des rendements bio insuffisants pour nourrir le monde est le résultat combiné d’une erreur méthodologique monumentale, d’un ethnocentrisme occidental et de politiques publiques qui entravent les pratiques biologiques et il l’explique parfaitement. Il est rare que j’ouvre mon blog ainsi à des articles écrits par d’autres mais si je devais traiter ce sujet qui me passionne, il est évident que je m’en inspirerai très fortement. C’est pourquoi, je vous renvoie à sa lecture directe ☞ ici.