La sécheresse déroute les jardiniers. Rien ne se passe comme on le croit. Même en arrosant, les légumes boudent. Les insectes se font rares hormis les altises qui dévorent les capucines, les choux, les navets, etc. Les courgettes ne se développent plus faute d’avoir été pollinisées. Depuis que j’ai compris cela, je m’arme chaque matin d’un coton-tige et pollinise à la main. Il faut bien apprendre vu que, hélas, nos lendemains risquent d’être désenchantés. Le comble de l’incompréhension, ce sont les tomates qui ne mûrissent pas malgré la chaleur. Lors d’une conversation entre jardinières, l’une d’elle a dit que les siennes se dessèchent sur pied. Leurs fleurs ne s’épanouissent plus annihilant tout espoir de récolte ultérieure. Bon les miennes sont belles. Elles font des fleurs même si c’est avec parcimonie à part pour les tomates cerises. Mais elles mûrissent au compte-goutte. Mon paillage d’une bonne épaisseur de foin semble y être pour quelque chose, les autres jardinières paillant on fait le même constat que moi. Depuis cette conversation, j’abrite en plus la base des tomates avec des cageots et, elles font des efforts. Les deux jours de pluie du week-end et une température inférieure à trente et me voilà prête à déguster ma première vraie salade de tomates de la saison! Tout ce préambule pour vous parler du livre de Gilles Domenech, « Jardiner sur sol vivant » qui a pour sous-titre « Quand les vers de terre remplacent la bêche. » ☞ lire la suite