Ouvrir son robinet et faire couler de l’eau, ça coule de source. Et pourtant derrière ce geste quotidien qui semble évident, il y a de multiples enjeux. Qui s’interroge dans nos pays de nantis ? D’où vient l’eau que nous buvons ? Quel a été son cheminement ? Comment sa potabilité est-elle obtenue ? Comment protéger cette ressource indispensable à la vie ?
Dans les dernières années du 20ème siécle, on a réalisé que la qualité des eaux, rivières et nappes souterraines se dégradait en raison des pollutions domestiques, industrielles et agricoles. C’est pourquoi en 2000, une directive européenne a imposé aux États membres de protéger leurs ressources en eau pour limiter les traitements de potabilisation et surtout œuvrer à la restauration de leur qualité au point de prélèvement grâce à des périmètres de protection mis en place autour des puits de captage. La loi Grenelle 1 a imposé la mise en oeuvre de plans d’action pour protéger les captages les plus pollués en France dit captage grenelle. Sur les quelques 320 captages que compte la Nièvre, 8 sont classés grenelle.
Nous avons rencontrés des acteurs du terrain qui prennent très à cœur de fournir à tous une eau potable qui reste accessible au niveau du prix.
• Thierry Guyot, président du SIAPA, Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable et en assainissement, de Prémery
• Blandine Delaporte, vice présidente du Conseil départemental en charge de l’environnement, du développement durable et du dialogue citoyen
• François Thomas, chef du service eau du Conseil départemental de la Nièvre
• Lison Delsalle, animatrice agro environnement en charge des captages Grenelle autour de Clamecy
• Carolyne Goin, ingénieur du génie sanitaire, responsable de l’unité territoriale santé environnement 58.