Contre le virus, les plantes sauvages sont des alliées

Ail des ours

Ah, voilà l’article que j’attendais ! Les médecines naturelles sont les grandes oubliées dans les débats autour du coronavirus comme si, en dehors de la chimie, il n’y avait pas de salut. Il est vrai qu’à l’heure où on compte ses morts au jour le jour, établissant un classement des pays où, pour une fois, il n’est pas enviable d’être le premier, cela n’est pas vraiment étonnant. Que peut on attendre de cette pensée dominante du tout chimique qui a notamment abouti au déremboursement de l’homéopathie, une manière différente de se soigner sans les effets secondaires dévastateurs de l’allopathie  ? Attention, dans certains cas, des médicaments de type antibiotique par exemple, sont  nécessaires mais leur utilisation devrait être exceptionnelle. Les laboratoires pharmaceutiques vont sans doute sortir les grands gagnants de cette pandémie, encore une fois, d’autant qu’en gros, ce sont les mêmes groupes qui fabriquent les pesticides et engrais chimiques qui continuent, malgré la crise sanitaire, à être largement épandus dans nos champs. Le ministère de l’Agriculture a même permis que les distances de sécurité entre les habitations et les pulvérisations de pesticides soient réduites au minimum possible, sans concertation, confinement oblige.

On se plaint par exemple de la pénurie de gel hydroalcoolique, personnellement je n’utilise jamais ce type de bactéricide. J’ai concocté une solution maison en ajoutant quelques gouttes d’huile essentielle de tea tree et de ravintsara à de l’alcool à 90° aujourd’hui interdit à la vente mais j’en utilise si peu qu’il m’en restait d’avant cette interdiction. Et c’est hyper efficace. Mais là, je sors du sujet traité par l’ami Couplan, qui parle des plantes fraîches et on a de la chance, c’est la saison où elles sont les plus nombreuses et les plus goûteuses. Donc, cet article paru sur le site Reporterre est vraiment le bienvenu. «.L’une des  grandes absentes des directives que l’on nous assène à longueur de journée est la suivante : faites tout ce que vous pouvez pour améliorer votre immunité naturelle.» explique l’ethnobotaniste et écrivain qui prône par la même occasion, la frugalité. Il est vrai que, pour moi qui la pratique, je préfère le peu, de qualité, à la quantité de piètre valeur nutritive. Alors, à mon menu, en ces temps de confinement : ail des ours (photo), ortie, lierre terrestre, alliaire, etc. le tout cueilli dans mon jardin.

lire la tribune de François Couplan parue ce jour sur Reporterre

Une réflexion sur « Contre le virus, les plantes sauvages sont des alliées »

  1. Merci Danièle pour cet article qui remet la nature dans le débat ! Quel blog agréable avec toutes ces photos de forêts et jardins. Merci pour les conseils. Comment est-ce que l’on prépare le lierre pour le manger ?
    J’aime bien cette vidéo qui est méconnue mais qui explique comment les chiffres du virus sont calculés par les épidémiologistes (en incluant les personnes infectées non malades) https://youtu.be/KDG6dm9bSyw
    A partager ?

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