Chasse et grippe aviaire : le business avant les risques sanitaires

Les chasseurs ne pensent qu’à chasser et ne supportent aucune entrave à leur liberté de tuer même des «cocottes » élevées et lâchées juste avant d’être tirées pour cause de grippe aviaire. Oui, mais voilà, ça rapporte, et pas seulement de l’argent, mais aussi des chasseurs ! Peu leur importe que ce gibier d’élevage ne soit même pas capable de s’enfuir. Les adeptes des «.chasses à la cocotte » paient pour tuer, et ils veulent du gibier, beaucoup de gibier. Quatre cent cinquante établissements inscrits au registre du commerce proposent ainsi des prestations de services cynégétiques sous forme d’actes de chasse réalisés en contrepartie d’une rémunération. Ils achèteraient 55 % du petit gibier aux quelque neuf cents à mille éleveurs de gibier, ou cynégéculteurs, qui produisent chaque année environ dix-huit millions de faisans, cinq millions de perdrix et un million de canards colverts.

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