Archives de catégorie : Agricultures

C’est confirmé : manger bio est meilleur pour la santé

paniers de légumes bioLes légumes de mon jardin cultivé en bio, mon assurance santé !

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Ah voilà un article qui fait chaud au cœur et dont je vous recommande la lecture. Paru ce jour sur Reporter, il présente les résultats de la plus importante étude réalisée jusqu’ici sur les conséquences d’une alimentation bio sur la santé confirme des bénéfices significatifs pour les consommateurs. Personnellement, je mange bio depuis 1980 et ne cesse de me féliciter de cette décision prise alors que mon budget était vraiment très faible.

Le constat de l’étude Nutrinet-Santé qui suit depuis plus de dix ans les habitudes alimentaires de dizaines de milliers de Français pousserait à revoir au plus vite les seuils de pesticides actuellement tolérés dans l’agriculture conventionnelle. Mais comme le fait remarquer la conclusion de l’article sur le fait que les pouvoirs publics tardent à réagir. «  Récemment, la France avait l’occasion d’orienter les très conséquentes subventions européennes de la Politique agricole commune pour soutenir l’agriculture bio et les pratiques agricoles diminuant l’utilisation des pesticides. Le ministère a préféré le statu quo, alors que la consommation de pesticides a tendance à augmenter en France, et reste encouragée par les aides publiques. »

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Le pari fou du bio par Claude Aubert

Claude AubertEn ces heures anxiogènes, voilà un livre qui nous remettra les idées au clair et qui nous indiquera le chemin à suivre pour l’après Covid-19. Il y a soixante ans, lorsque l’agriculture biologique a fait son apparition en France, elle ne suscita guère de réactions dans l’univers de l’agriculture conventionnelle : on est en pleine révolution verte. Claude Aubert, ingénieur agronome diplômé depuis peu de l’Agro (actuel AgroParisTech) la découvre en 1965 sur le quai d’une gare. Cela ne s’invente pas ! Un jeune ingénieur croisé par hasard lui demande s’il connaît l’agriculture biologique puis lui explique cette façon de cultiver sans apport d’engrais et de pesticides chimiques sans pour autant être en rien un retour en arrière. La curiosité piquée à vif, Claude Aubert rencontre quelques semaines plus tard Roland Chevrier, futur président de l’Association Nature et Progrès. Ensuite les rencontres les plus diverses succèdent aux rencontres et Claude finit par être convaincu que cette agriculture là est l’avenir. Et il devint maraîcher bio. En 1969, il écrit son premier livre : « L’Agriculture biologique, pourquoi et comment la pratiquer ? ». Cinquante ans plus tard, il raconte cette fois toute l’aventure du bio depuis ses origines, la création d’une charte, de l’organisme de certification Nature et Progrès, du salon Marjolaine et la fondation de Terre Vivante qui fête, cette année, ses quarante ans. ☞ lire la suite

Planète Nièvre : La méthanisation, usine à gaz ou bonne pratique ?

Transition énergétique oblige, la méthanisation a le vent en poupe. Comment cela fonctionne ? Imaginez une grosse marmite. A l’intérieur de la matière organique, lisier, fumier, résidus de l’industrie agroalimentaire, déchets d’abattoir, cultures intermédiaires, paille… et des bactéries qui travaillent à la transformation de toute cette matière. A la sortie : du biogaz et du digestat. Le biogaz est soit épuré et injecté dans les réseaux de gaz naturel, soit il est converti en électricité par un moteur relié à un générateur et l’eau de refroidissement du moteur alimente un réseau de chauffage. C’est ce qu’on appelle de la cogénération. Le digestat, lui, est répandu dans les champs en tant qu’engrais.

Le principe du méthaniseur à la ferme remonte aux années 1950. Le paysan valorisait son fumier et gagnait en autonomie énergétique. Mais la méthanisation étant aujourd’hui fortement subventionnée, donc favorisée par les politiques, les industriels s’en mêlent. Or, un méthaniseur, il faut le nourrir 24 heures sur 24. Plus il est gros, plus la quantité d’intrants augmente. D’où proviennent les déchets organiques, que contiennent-ils ? C’est d’autant plus important qu’au final le digestat est répandu sur les sols agricoles. Le développement des cultures intermédiaires destinées à nourrir le digesteur pourrait bien prendre la place des cultures nourricières. Enfin, quel devient l’intérêt de la méthanisation, si des dizaines de camions parcourent des centaines de kilomètres pour l’approvisionner. Le bilan carbone du gaz « vert » pourrait bien être inversé.

Avec la participation de Philippe Abrahamse, directeur de la Ferme de l’Abbaye de la Pierre qui vire à Saint-Léger Vauban (89), Fabrice Berger, vice-président de Nevers agglomération en charge notamment de l’efficacité énergétique et du plan Climat Énergie Territorial
, Frédéric Maillault éleveur à Devay et, des élus, Philippe Perrette de DualMétha, cofondateur de Helioprod et porteur du projet d’un gros méthaniseur à Prémery, Gérard Voisine, Vice-Président à la communauté de communes Les Bertranges, en charge de l’économie

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Planète Nièvre : panser autrement

Les méthodes alternatives de soins aux animaux : homéopathie, ostéopathie, phytothérapie, tel est le sujet de cette émission. Nous avons rencontré Lucile Brochot, vétérinaire phytothérapeute, membre du GIE Zone Verte, Emmanuel Dumas, vétérinaire ostéopathe à Luzy, Jean-Paul Loisy, éleveur bio à Rouy qui soigne son troupeau à l’homéopathie.

Allopathie et médecines douces ont des approches différentes de la santé. La médecine classique soigne directement une pathologie alors que les thérapies douces traitent l’individu dans sa globalité. Il est possible d’éviter les médicaments chimiques dans la plupart des cas. La connaissance et l’observation des animaux est primordiale afin de déceler un problème qui s’exprime généralement par un changement de comportement. Toutefois, si un animal présente une infection aigüe qui menace son devenir, l’éleveur ne s’interdit pas d’avoir recours à l’allopathie.

De fait, la clef essentielle est la bonne santé des animaux. Tout un ensemble de facteurs y contribuent: alimentation, logement, biodiversité des prairies, lien entre les animaux mais aussi lien entre l’éleveur et ses animaux et sélection de races adaptées à leur écosystème. Et là on est loin de l’élevage industriel qui préconise des fermes de 1000 vaches voire davantage !

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Dans l’Indre, il pleut mais la sécheresse demeure

Reporterre - IndreMi-septembre, le niveau de la rivière Indre a baissé de 60 centimètres en 48 heures — un phénomène rarissime dû à l’extrême sécheresse. 2.500 km de rivières sont quasiment à sec. Et même si la pluie est de retour, la situation reste grave : « C’est toute la biologie de la rivière qui est en train de s’effondrer. » Je suis allée à Châteauroux, à la rencontre de Christian Toussaint, responsable eau et milieux aquatiques à l’association Indre Nature. J’ai également interviewé Florence Habets, hydroclimatologue, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et professeure attachée à l’École Normale Supérieure (ENS).  Mon article est paru aujourd’hui dans Reporterre.  Je vous invite à le lire ☞ ici