Archives de catégorie : Faune

Nature Nièvre : le citron

citron

Ce papillon jaune vif est annonciateur du printemps. On peut le voir virevolter au moindre rayon de soleil dès le mois de février.  De fait, il passe l’hiver à l’état adulte. Il peut en effet résister à des températures sibériennes jusqu’à – 20° C grâce à une substance antigel qu’il sécrète dès l’automne. Afin d’échapper aux prédateurs, il se déguise en feuille reproduisant même les nervures !

écouter la chronique   (7′02″)

Nature Nièvre : le pic épeiche

Pic épeiche

Peut-être que, comme moi, vous avez la visite quotidienne à vos mangeoires du pic épeiche. C’est une bonne occasion pour observer cet oiseau plutôt farouche. De la taille d’un merle, avec un plumage bigarré de trois couleurs, noir et blanc avec le bas-ventre rouge vif, il est facile à reconnaître. De tous les pics, c’est incontestablement, le plus commun. Il se se rencontre partout où il y a des arbres. Il y trouve sa nourriture et y établit son nid.

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Nature Nièvre : la belette

Avec ses dimensions liliputiennes, 30 cm de longueur maxi y compris la queue pour environ 100 g, la belette est le plus petit carnivore d’Europe. Son nom veut tout simplement dire la petite belle ! C’est dire si son côté gracieux est reconnu. Elle était parfois surnommée aussi « petite femme » ou « petite fiancée ». Et c’est vrai qu’elle est bien élégante avec son pelage brun roux sur le dessus et blanc en dessous. Chez les anciens grecs, elle était un animal familier choyé pour ses qualités de chasseuses de souris. Elle a été détrônée par le chat au Moyen Age.

Cette précieuse auxiliaire des agriculteurs peut se faufiler dans un trou grand comme une pièce de deux euros, ce qui lui permet d’aller chasser les campagnols jusqu’au fond de leur terrier. Comme ses grandes cousines la fouine et la martre, membres comme elle de la famille des mustélidés, elle figure sur cette satanique liste des nuisibles. Heureusement, elle n’est plus classée que dans le Pas-de-Calais, un des fiefs des chasseurs. Là-bas, elle est traquée par tir et piégée toute l’année. Ces prélèvements excessifs qui, jusqu’à récemment, avaient lieu sur toute la France, ont d’ailleurs sérieusement contribué à la baisse de ses effectifs. Elle meurt aussi, par ricochet, lorsqu’elle dévore des petits mammifères ayant été volontairement empoisonnées, un désastre aussi pour les rapaces. La bromadiolone à l’origine de cette tragédie écologique, même si elle est mieux encadrée, reste encore autorisée malgré les preuves de sa nocivité dans la chaîne alimentaire. Y’a encore du boulot !

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Nature Nièvre : la perruche à collier

Avec son plumage tout en nuance de vert et de jaune et son bec rouge, cet oiseau exotique ne passe pas inaperçu. La perruche à collier fait désormais partie du paysage dans de nombreuses villes : Nice, Fréjus, Marseille, Montpellier, Toulouse, Lille, Nancy, Nantes et maintenant les voilà arrivées à Nevers où elle a été observée pour la première fois dans le parc de la préfecture fin 2017. En Ile de France, elles sont estimées aujourd’hui à près de 10 000 individus, rien à côté de Londres où on en compte près de 50 000. Généralement, ce sont leurs cris stridents qui révèlent leur présence. Leur robustesse naturelle leur permet de s’adapter et de se reproduire rapidement.

écouter la chronique (7′02″)