Tous les jardiniers vous le diront, l’agenda du jardinier bio publié par les éditions Terre vivante est un indispensable. Aino Adrians à qui a été confié le soin de rédiger celui de 2025 ne manque pas de le souligner d’emblée : « J’aime l’agenda papier du jardinier. Gribouiller quelques notes, corner des pages, éplucher les saisons, entourer des dates, m’attarder sur la lune, tacher les dessins et les conseils du jour….» C’est un ami fidèle qui garde en mémoire pour nous le plan du potager, les dates de semis des années précédentes, la première observation du rossignol ou de la huppe fasciée, les premières récoltes. Chacun y inscrit ce qui lui convient ! Personnellement, je l’utilise depuis que j’ai un jardin, quatorze ans donc, et je suis toujours aussi accro.
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Archives de catégorie : Jardin
Une histoire des jardins potagers
Voilà un véritable petit bijou que je recommande vivement à tous les adeptes de jardins nourriciers. Le principe d’un espace où cultiver de quoi manger est sans doute concomitant à la domestication des plantes et des animaux par l’homme, il y a plus de 15 000 ans. Mais, de fait, il aura fallu du temps, pour qu’apparaisse un jardin vraiment spécialisé et encore un peu pour qu’il prenne le nom de potager. L’expression « jardin potager » apparaît pour la première fois en 1564 dans « L’Agriculture et maison rustique », un texte écrit par le médecin agronome et imprimeur Charles Estienne. C’est cette histoire que nous conte Yves-Marie Allain, l’un des « plus grands spécialistes du monde du jardin et de l’horticulture, » selon le préfacier Alain Baraton jardinier en chef à Versailles !
Le jardin potager a été tantôt glorifié et admiré, tantôt déclassé, méprisé et rejeté, pour finalement disparaître, avant de réapparaître sous des formes multiples depuis quelques décennies. Cette histoire des jardins potagers est donc riche en rebondissements. Voilà de quoi mettre l’eau à la bouche de tous les passionnés de jardins nourriciers. Le livre est brillamment illustré de tableaux, gravures, dessins, photos, un vrai plus qui complète le texte, lui-même très érudit, ce qui ne l’empêche pas d’être très accessible à la lecture. Un régal !
Une histoire des jardins potagers par Yves-Marie Allain – préface d’Alain Baraton
Éditions Quæ, 144 pages, 26 € – www.quae.com
Prochain atelier 4 saisons le 8 octobre 2022
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Accueillir la faune sauvage pour l’hiver
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Samedi 8 octobre à Ignol (18)
14h – 16h30
suivi d’un goûter partagé
Les collaborateurs réguliers du magazine Les 4 saisons, organisent un atelier dans leur région, sur le thème de leur choix. Ces Ateliers sont ouverts aux lecteurs du magazine ainsi qu’aux amateurs de jardinage bio. Ce sera l’occasion d’apprendre ou de réviser, tout en partageant le fameux “esprit 4 saisons”. En temps que collaboratrice du magazine, je serais ravie de vous accueillir dans mon jardin autour du thème : accueillir la faune sauvage pour l’hiver !
Mon jardin c’est des fleurs au milieu des légumes, des légumes au milieu des fleurs, un verger forêt en devenir, un muret de pierre, une haie naturelle, une prairie et beaucoup de liberté pour accueillir la faune sauvage sur 7 000 m2. Un poulailler aussi avec une vingtaine de cocottes. Inspirée par les principes de la permaculture mais aussi de l’agriculture sauvage de Masanobu Fukuoka sans pour autant renier le potager de mon père, j’expérimente. Alors rien n’est figé. Je m’émerveille toujours de voir une toute petite graine devenir une nourriture succulente ou une fleur magnifique et tout ce petit monde, insectes, oiseaux, mammifères, qui vit là, tout près de moi.
Parlez-en à vos amis, cousins, voisins… Les places étant limitées, il est indispensable de s’inscrire au plus vite (2 places par foyer).
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Inscriptions :
www.terrevivante.org/contenu/les-ateliers-des-4-saisons
La journée des 4 saisons : une visite caniculaire
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Samedi dernier, 18 juin , c’était la journée 4 saisons. Pour la première fois, la visite du jardin était ouverte aux non abonnés pour peu qu’ils partagent les valeurs de l’écologie et du jardinage bio. 14 personnes sont venus pour ce rendez-vous, le troisième. En 2020, l’évènement avait été annulé pour cause de pandémie. Et comme d’habitude, ce fut des plus sympathiques avec beaucoup d’échanges et de bonne humeur malgré la température caniculaire.
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Disparition à la mangeoire
Pas de restriction sanitaire pour les piafs, alors avec le retour du gel, j’ai réouvert le restau des oiseaux début décembre . Les clients ne sont pas très nombreux : quelques mésanges bleues et charbonnières, quelques chardonnerets, une quinzaine de moineaux. Pas de pinsons des arbres cette année. Enfin j’ai observé deux mâles et une femelle alors que les hivers précédents, ces jolis petits oiseaux venaient en bande et ne rataient jamais l’ouverture.
Les oiseaux granivores dont ces deux espèces font partie, payent un lourd tribut aux changements des pratiques agricoles depuis les années 1970 : utilisation de pesticides, disparition des haies et des herbes folles. Canicules et sécheresses à répétition y contribuent sans aucun doute aussi. De plus, les oiseaux dont les défenses immunitaires sont affaiblies notamment à cause du manque d’une bonne nourriture, sont victimes de maladies venues d’ailleurs comme la trichomonose qui touche particulièrement les pinsons et les verdiers. Tristesse infinie.