Archives de catégorie : Natures

Chauves-souris : une vie de Grand Rhinolophe

Jeune grand rhinolophe © DR

Hier soir, j’ai visionné le documentaire de Tanguy Stoecklé sur les Grands Rhinolophes, nos plus grandes chauves-souris avec une envergure de 45 cm, malheureusement devenues rares. Face à l’abondance des articles de presse très négatifs pour les chauves-souris, Tanguy a décidé de mettre son film en libre accès dans son intégralité sur Youtube tout le temps du confinement. Ces petits mammifères ont, en effet, bien du souci à se faire : en Chine, il y a actuellement des évacuations de chauves-souris de leur gîte d’hibernation car elles seraient le réservoir du coronavirus. Comme à son habitude, l’homme, au lieu de remettre en question son mode de vie qui empiète de plus en plus sur le territoire du sauvage, détruit ce qui le dérange. Par cette réaction primaire, il ne fait qu’accentuer la mauvaise santé de la biodiversité déjà catastrophique, alors que notre vie, justement, dépend de sa vitalité.

Grand RhinolopheLe film a été tourné et diffusé bien avant l’épidémie de Covid-19. Les images réalisées en Camargue sont magnifiques et exceptionnelles : on voit notamment une mère s’occuper de son petit et même la naissance d’un bébé : absolument magique ! Le film produit par le Groupe Chiroptères de Provence avec le concours du programme européen Life+Chiromed a été primé au festival du film ornithologique de Ménigoute (Grand Prix Lirou d’or 2014) et au festival du film animalier d’Albert (Grand prix 2015). N’hésitez pas à vous faire plaisir. C’est ici : https://youtu.be/tNpSfanm1io

Oiseaux : les visiteurs de l’été sont presque tous arrivés

Rougequeue femelleFemelle rougequeue noir © Danièle Boone

Chaque année, j’éprouve la même joie à découvrir leur retour. La première à m’être apparue était une femelle rougequeue noir. C’était le 19 mars. Trois jours plus tard, en allant ouvrir les poulaillers, j’ai entendu la fauvette à tête noire qui chantait à tue tête. Je l’ai vu quelques heures plus tard, se désaltérer dans l’abreuvoir des oiseaux.  Le point d’eau est toujours un formidable spot d’observation d’autant que je le vois depuis mon bureau. C’est là que, souvent, je découvre les visiteurs de passage. Certaines espèces en migration font, en effet, une halte dans mon jardin que j’essaie de maintenir accueillant toute l’année. Dans le même temps, est arrivé le pouillot veloce mais son chant fait tellement partie de mon environnement sonore, que je n’ai pas noté précisément le jour de son arrivée ! Ensuite, il m’a fallu attendre presque deux semaines pour entendre le loriot. ☞ lire la suite