Archives de catégorie : Sur le web

Emmanuel Macron trahit la biodiversité

Nous sommes consternés, nous, les défenseurs de la biodiversité. Comment un homme politique occupant les plus hautes fonctions peut d’une part annoncer en grande pompe avec des trémolos dans la voix que la protection de la biodiversité doit être une priorité absolue et quelques jours plus tard, acter contre la biodiversité en plébiscitant un massacre d’oiseaux menacés, et cela de la manière la plus cruelle – pièges étrangleurs notamment ! De plus, le président Macron bafoue une décision très récente du Conseil d’État interdisant certaines chasses traditionnelles comme la chasse à la glu. Dégoût et mépris pour cet homme sans foi ni loi, sans morale. Je vous invite à lire les articles d’Allain Bougrain-Dubourg paru dans Charlie Hebdo et celui de Théo Tzelepoglou dans Reporterre.

☞ Emmanuel Macron trahit la biodiversité par Allain Bougrain-Dubourg, Charlie Hebdo, 16 septembre 2021
☞ Macron s’attaque de nouveau aux oiseaux menacés par Théo Tzelepoglou, Reporterre, 17 septembre 2021

L’écologie de production

« L’écologie de production », voilà une formule directement sortie des neurones de notre président omnipotent. Quelle trouvaille ! Croit-il donc par la juxtaposition de ces deux mots pouvoir séduire à la fois les personnes sensibles aux problèmes écologiques et les adeptes de l’économie néo-libérale qui ne jurent que pas la croissance ?  A bien y réfléchir, ça n’a aucun sens et cela n’a pas échappé à l’économiste Maxime Combes dont je vous invite à lire l’interview sur Reporterre.

Maxime Combes : « Emmanuel Macron veut disqualifier les pensées écologistes »

C’est confirmé : manger bio est meilleur pour la santé

paniers de légumes bioLes légumes de mon jardin cultivé en bio, mon assurance santé !

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Ah voilà un article qui fait chaud au cœur et dont je vous recommande la lecture. Paru ce jour sur Reporter, il présente les résultats de la plus importante étude réalisée jusqu’ici sur les conséquences d’une alimentation bio sur la santé confirme des bénéfices significatifs pour les consommateurs. Personnellement, je mange bio depuis 1980 et ne cesse de me féliciter de cette décision prise alors que mon budget était vraiment très faible.

Le constat de l’étude Nutrinet-Santé qui suit depuis plus de dix ans les habitudes alimentaires de dizaines de milliers de Français pousserait à revoir au plus vite les seuils de pesticides actuellement tolérés dans l’agriculture conventionnelle. Mais comme le fait remarquer la conclusion de l’article sur le fait que les pouvoirs publics tardent à réagir. «  Récemment, la France avait l’occasion d’orienter les très conséquentes subventions européennes de la Politique agricole commune pour soutenir l’agriculture bio et les pratiques agricoles diminuant l’utilisation des pesticides. Le ministère a préféré le statu quo, alors que la consommation de pesticides a tendance à augmenter en France, et reste encouragée par les aides publiques. »

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Les animaux sauvages et domestiques attrapent aussi la Covid

Reporterre publie ce jour un article sur un fait désormais connu : la Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters… Le virus pourrait ainsi menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin. Voilà un sujet très intéressant à lire absolument.
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Mourir à vingt-cinq ans, tué par un chasseur

Aujourd’hui Libération publie une tribune écrite par Léa Jaillard, une amie de Morgan Keane tué par un chasseur le 3 décembre alors qu’il faisait du bois devant chez lui,  « parce que le vide juridique qui entoure l’activité de la chasse permet que ce genre d’accidents arrivent et ne soient considérés que comme des accidents. » C’est un texte de colère certes, mais sans haine, très beau, très juste, en accès libre.

« On aimerait pouvoir se battre avec tes armes, Morgan, écrit Léa Jaillard. Ta douceur, ton indulgence, ta bienveillance, ton amour. Mais ils ne parlent pas ton langage. Ils nous parlent de tradition, de régulation, de ruralité, d’accident, de nécessité, de propriété, de 4×4, de gros calibres, de statistiques. Des mots qui ne veulent rien dire, mais qu’ils pensent irréfutables, parce qu’ils ressemblent à ceux qu’utilisent nos gouvernants ; un langage froid, sans visage, le langage de la brutalité, du profit, des intérêts, de l’indifférence. » C’est si vrai !

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