Circuits courts

Circuits-Courts-LuisantPrès d’un agriculteur français sur cinq commercialise directement tout ou une partie de sa production. Les circuits courts répondent à une nouvelle attente des consommateurs soucieux de se réapproprier leur alimentation. J’animerai une table ronde ce samedi  à Germigny l’Exempt dans le Cher. Si vous êtes en Berry, n’hésitez pas à venir discuter avec les producteurs locaux. A l’heure où se négocie le traité transatlantique (TAFTA), l’enjeu est d’importance. Le débat sera suivi d’un apéritif musical. C’est au Luisant, un lieu superbe, à découvrir absolument.


☞ Circuits courts, c’est quoi?

Depuis avril 1999, le circuit court a une définition officielle. Selon le ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, c’est un « mode de vente moblisant, au plus, un intermédiaire entre producteurs et consommateurs ».

Savoir ce que l’on mange
Avec les scandales de l’agro-alimentaire (vache folle, dioxine, fraude à la viande de cheval, etc.), les consommateurs souhaitent mieux maîtriser leur nourriture. Les exploitants en circuits courts se sentent responsables de la qualité de leurs produits vis-à-vis des consommateurs et jouent la transparence sur leurs pratiques agricoles. Ils offrent le plus souvent une qualité supérieure et une meilleure traçabilité des produits commercialisés.

Valoriser un métier
Dans les filières longues, les produits sont sans cesse dévalorisés, en particulier par des baisses de prix constante. En circuits courts, les agriculteurs sont moins dépendants du marché mondial et de la volatilité des prix. Le choix du mode de vente et le fait que le prix soit fixé et non subi sont une source d’autonomie et une valeur accordée à leur travail.

Un enjeu environnemental
Les produits vendus en circuits courts parcourent peu de distance, nécessitent moins d’emballage et de conditionnement. Ils sont le plus souvent issus de pratiques alternatives (agriculture raisonnée ou agriculture biologique) impliquant notamment une gestion économe et équilibrée des ressources en eau et la maîtrise des intrants agricoles ainsi que des effluents et des déchets produits par l’exploitation. Pour répondre à la demande de leur clientèle, les exploitants diversifient leur culture participant ainsi au maintien de la biodiversité notamment des paysages.

Un système gagnant-gagnant
De nouveaux liens sociaux s’établissent entre producteurs et consommateurs. En garantissant à chacun une meilleure information économique, environnementale et sociale sur les conditions de production et d’achat des produits, les circuits courts contribuent au maintien d’une agriculture « humaine » et soutenable et d’un tissu rural actif.

Quand et où :
Samedi 27 septembre 2015 à 14 h au Luisant à Germigny l’Exempt (18)
Cette table ronde est organisée par la SCIC « La Fontaine de Germigny » dans le cadre du dispositif « ID en campagne » de la région Centre.

Plus d’infos

25/09/2015 © Danièle Boone