Cette année, j’ai décidé de m’intéresser d’un peu plus près aux libellules, en d’autres termes, de les nommer. Mais pour les reconnaître, c’est assez compliqué! J’ai fait la formation « odonates » proposée par Nature 18, j’ai acquis le guide des libellules de France et d’Europe de Delachaux & Niestlé, la bible en la matière, et je ne rate aucune sortie naturaliste sur le sujet. Je reste cependant tout à fait néophyte mais, côté photo, c’est un bonheur, qu’en cette belle journée d’été, j’ai envie de partager avec vous. ☞ L’étrange animal volant de la photo s’appelle Brachytron pratense. Cette grosse libellule appartient à la famille des Aeschnidés.
Celle-ci est une libellule écarlate. Je l’ai photographié dans un hameau de mon village où j’avais repéré des demoiselles rouges auprès d’une belle petite mare très végétalisée. Plus de demoiselles lorsque je suis revenue avec mon appareil mais des libellules, Crocothemis erythraea, de leur nom scientifique qui arboraient elles-aussi une couleur flamboyante. La femelle est ocre.
J’ai découvert cet Orthetrum abistylum près de l’étang communal de Mareuil-sur-Arnon lors de l’un des fameuses sorties organisées par mon association. Cette libellule se reconnaît à ses cercoïdes (crochets au bout de l’abdomen) blancs.
L’Aeshna isosceles aime les étangs riches en végétation. Je l’ai photographié en Brenne.
Comme son nom l’indique, le Sympetrum sanguineum est tout rouge. Il était lui-aussi à l’étang de Mareuil.
Ah, ce beau mâle de libellula depressa était dans mon jardin. Je vous l’ai déjà présenté sur ce blog dans l’article intitulé « libellule déprimée« .
Voilà de nouveau Crocothemis erythraea dont le nom vernaculaire, libellule écarlate, est bien plus facile à mémoriser a été photographié dans le parc naturel régional de Brière.
Et voilà maintenant les demoiselles. A la différence des libellules, leurs ailes sont repliées le long du corps au repos. Je vous présente Ischnura elegans qui porte bien son nom!
Mais voilà, la nature est pleine de piège pour nous, les naturalistes débutants comme en témoigne ce Caloptéryx éclatant – Calopteryx splendens, photographié au Bec d’Allier écarte les ailes, une position très rare pour une demoiselle. Il devait très exceptionnellement les sécher au soleil. Il n’a pas échapper à l’œil de lynx de Michèle Thévenin, une bénévole de Nature 18 très érudite en matière d’onodates et excellente photographe.
En voilà un autre, facile à reconnaître avec ses ailes entièrement colorées. Ce caloptéryx vierge – Calopteryx virgo – a été photographié en Alsace.
Et encore une merveille rencontrée en Brenne: une leste des bois, Lestes dryas. Ces demoiselles très fines ont des reflets métalliques superbes.
Les odonates ont la particularité de former un cœur lorsqu’il s’accouple. Voilà un couple d’agrions porte coupe photographié à l’étang de Mareuil.
Et un couple de Sympétrum commun – Sympetrum vulgatum – photographié sur un cynorhodon dans… mon jardin !
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Pour en savoir plus, je vous conseille la lecture du dossier de la Salamandre n° 210 de juin-juillet 2012 consacré aux libellules.
En prime, un petit guide d’identification à glisser dans sa poche.
6 €, sur commande : www.salamandre.net
Si vous voulez vraiment vous lancer, casser votre tirelire et offrez-vous le guide des libellules paru chez Delachaux et Niestlé, 37 €
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16/08/2012 © Danièle Boone – Toute utilisation même partielle du texte et des photos est soumise à autorisation
Merci Danièle pour ces superbes photos; J’étais à 100 lieues de me douter qu’il n’y avait pas qu’une seule espèce de libellules !!