Je n’étais jamais allée à Noirmoutier. Des membres du groupe ornitho de Nature 18 ont organisé un séjour là-bas. Et c’était vraiment superbe, riche d’observations ornithologiques et botaniques. Dans un premier temps, je vous invite à découvrir en image les marais de l’Étier du Moulin proches des marais salants et le marais de Mullenbourg, un site naturel protégé aux portes de Noirmoutier-en-l’Île.
☞ Les marais offrent une grande parade de graminées ondoyants et d’eaux en perpétuelle mouvance.
Les « buissons » de moutarde noire ponctuent d’or le paysage.
De toutes parts, les chants d’oiseaux explosent avec jubilation. Entre le chant de la linotte mélodieuse (photo), de l’alouette, le cri d’un chevalier gambette, d’un goéland ou d’une mouette rieuse, c’est à la fois une joyeuse discordance et un ravissement infini. J’ai vu ici ma première Gorgebleue. Toute absorbée dans ma contemplation, j’ai renoncé à la photographier. Il faut dire qu’elle était non seulement assez loin mais aussi en contrejour. L’œil humain corrige spontanément ces défauts de lumière. Du coup, j’en garde un souvenir ébloui.
La couleur rouge, ce sont des Azolla, des fougères que l’on appelle aussi « mousse de fées ». Ces plantes aquatiques originaires d’Amérique ont été introduites en Europe au XIXème siècle.
Le salsifis à feuille de poireau arbore une couleur bleue alors que les salsifis sauvages que l’on trouve dans les prairies sont jaunes.
Un paysage pour le plaisir…
Un cheval au trop, toujours pour le plaisir
Ce joli pont de pierre témoigne de la volonté de l’homme à maîtriser toute cette nature sauvage.
La jetée de Jacobsen à Noirmoutier-en-l’île est un lieu de promenade familiale.
Dans le port, abrité entre deux digues, les bateaux des pêcheurs, images éternelles de carte postale.
De fait la digue longe le marais de Mullenbourg, un site naturel protégé aux portes de la ville qui accueille entre autres de nombreux goélands argentés et marins.
L’ail sauvage pousse en bordure du marais.
L’entretien du marais a été confié aux ânes. En ce printemps, les très nombreux céleris sauvages arborent encore leurs fleurs…
Les escargots s’agglutinent sur leur tiges… la coquille close pour résister à la sécheresse.
Fleur délicate du pavot cornu ou pavot jaune des sables ou encore Glaucienne jaune (Glaucium flavum)
Et pour finir, une touffe de plantain corne de cerf.
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16/06/2015 © Danièle Boone – Toute utilisation même partielle du texte et des photos est soumise à autorisation.