La disparition de Pierre Rabhi me rend très triste. C’est une lumière qui s’est éteinte, un sage diront sans doute certains. Les voix singulières comme la sienne sont précieuses surtout dans les temps troubles que nous vivons. Il savait trouver les images pour faire passer les messages, le colibri bien sûr qui a, depuis, été réutilisé à toutes les sauces, mais aussi la sobriété heureuse. C’est tellement plus beau que la décroissance et pourtant c’est la même chose. La joie, le bonheur, faisaient partie de ses quêtes. Vivre avec moins, en harmonie avec soi-même et la nature, rend en effet mille fois plus heureux que l’avidité et le toujours plus.
☞ D’une certaine manière, lui aussi était avide mais de justice et de respect. Sa bienveillance était un garde-fou face à la montée des extrémismes et du racisme partout dans le monde et notamment dans notre pays. Je l’avais rencontré chez lui le 9 mars 2012. Il y avait chez ce petit homme tant de simplicité, tant de grandeur et tant de bon sens.! Il va nous manquer.
À (re)lire sur ce blog :
☞ Edgar Morin et Pierre Rabhi : les frères d’âme
☞ Au nom de la terre avec Pierre Rabhi
☞ Rencontre avec Pierre Rabhi
☞ Pierre Rabhi, Paroles de terre
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