Archives par mot-clé : consommation

Planète Nièvre : Fêtes et festin

Noël, célébré maintenant par tous, croyants comme athés, est devenue la grande kermesse de la société de consommation. On se doit de festoyer de mets chers et gras, à s’en rendre malade d’autant plus sûrement si on consomme de la nourriture industrielle. Heureusement, aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux à désirer vivre les fêtes de fin d’année autrement et à opter pour des fêtes responsables. On ne se prive pas, au contraire, on se fait du bien ! On ne renonce pas forcément au menu traditionnel qui nous évoque plein de souvenirs, mais on le revisite en un peu plus sain, plus léger et plus digeste. Et puis, quand on réfléchit bien à ce qu’on achète, on est moins tenter de jeter et de gaspiller.

Avec la participation d’Anthony Simon de la ferme des Desrues à Dornes.

☞ écouter l’émission

Planète Nièvre : Jouets et friandises

C’est de saison, pour cette dernière émission de l’année, nous nous sommes intéressés aux jouets et aux friandises que nous offrons à nos enfants. Faire plaisir est bien naturel mais comment éviter les pièges de cette fête de la consommation qu’est devenu Noël. Les industriels savent y faire pour nous tromper. Ces dernières années, on a découvert que jouets et bonbons pouvaient être très toxiques pour nos enfants.

Sous prétexte d’économie circulaire, certains jouets sont fabriqués avec des matérieux recyclés qui peuvent contenir des produits toxiques dangereux comme le brome. Des analyses ont montré que l’on pouvait y trouver aussi PVC, phtalates, formaldéhyde, métaux lourds, colorants azoïques. Du côté des friandises industrielles, la plupart contiennent des nanoparticules comme le dioxyde de titane (E171) ou le dyoxide de silicium (E551) or ces particules minuscules de un dix millième de millimètre passent les barrières de notre corps et peuvent arriver au noyau des cellules. Et là, elles peuvent détériorer l’ADN, c’est à dire notre signature génétique.

Que pouvons-nous faire ? Etre vigilant, lire les étiquettes et choisir d’aller acheter ses jouets chez des petits commerçants soucieux de proposer des produits sains et écologiques. Il en existe dans presque toutes les villes. Dans la Nièvre, à Nevers, Jean de la Lune et la Boutique enchantée, à La Charité sur Loire, la Quincaillerie et à Corbigny, La tête à Toto. Le bouche à oreille est la meilleure source pour les connaître. Nous avons rencontré, Nadine Poidvin, propriétaire du magasin de jouets Jean de la Lune, très soucieuse de proposer des jouets, joli, éducatifs, de bonne qualité et écologiques. Quant aux bonbons, sont-ils si bons ? Il existe des alternatives maison et en plus, on peut associer les enfants pour les fabriquer. Ils adorent !

écouter l’émission

Mais pourquoi j’ai acheté tout ça ?

RousseauL’obsolescence programmée et son corollaire, la surconsommation, vous connaissez ? En énergie, en eau et, surtout, en bien matériels, elle a un impact désastreux sur la planète. Dans le récit d’Élise Rousseau, tout commence avec une radio qui tombe en panne quelques jours après l’expiration de sa garantie. La narratrice, toujours accompagnée de sa fidèle poule – de fait, Élise et moi partageons une même passion pour les poules ! – prend alors conscience de ce qu’est l’obsolescence programmée et la surconsommation. Les autres personnages : le monstre dégoulinant de la surconsommation et le grand lièvre tout speed, avec sa corde au cou, avatar de l’obsolescence programmée. Bref, un conte pas de Noël vu que cette fête a perdu son sens initial et est devenue celle de la consommation ! ☞ lire la suite

Rhabillons nous !

On a tenté de faire les soldes… mais notre conscience sociale et environnementale nous a rattrapés, tel est le titre de l’article de Marie Astier publié sur Reporterre.net. En effet, jusqu’au 21 février, les enseignes vivent à l’heure des soldes et de la consommation frénétique. En négligeant les impacts sociaux et environnementaux de l’industrie mondiale de l’habillement, dont la production a doublé depuis l’an 2000. L’enquête de Marie Astier sur l’industrie de l’habillement, la lecture des étiquettes et notre consommation boulimique est à lire.

Pour ma part, j’ai cédé à l’unique tentation d’un bon pull 100% laine fabriqué en Irlande. La remise n’était que de 20%, l’achat était encore onéreux mais ce pull est hyper chaud, je vis à la campagne et je vais le porter de nombreuses années. Mais je dois faire quand même mon mea culpa de consumériste : j’aurais pu m’en passer !

☞ lire l’article de Marie Astier

Bien manger : un acte militant

LégumesAvec les nombreux documentaires sur la malbouffe, les scandales de l’industrie agro-alimentaires et leurs effets sur la santé, nous ne pouvons plus dire que nous ne savons pas. Dès lors, bien se nourrir, devient un acte de résistance contre les industriels qui nous préparent la nourriture de demain, donc un acte militant.
Selon un sondage Mediaprism de 2013, 83 % des Français font attention au « caractère naturel » des produits qu’ils achètent et manifestent une perte de confiance envers l’industrie agro-alimentaire pourtant les caddies continuent à être remplis de produits transformés. Question d’habitude ? Question de coût ? Vu les dégâts causés par l’alimentation industrielle (maladies émergentes, allergies, pollution de l’eau et de l’air, maltraitance animale…), s’investir dans le bien manger devrait être prioritaire pour chacun d’entre nous, pour notre santé, la santé de la planète et … le plaisir de nos papilles. ☞ lire la suite