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Fabrice Nicolino écrit une lettre sur la bouffe industrielle à une petiote de 3 ans

Quand Fabrice Nicolino s’adresse à une poussinette de 3 ans qui ne sait pas encore lire pour lui raconter « l’abominable histoire de la bouffe industrielle » cela donne un ouvrage plein de verve et très documenté qui devrait convaincre les plus sceptiques. Cette petiote qui pourrait être leur fille ou petite fille a reçu en héritage le lourd fardeau de l’inconséquence de ces quelques boulimiques d’argent qui s’en mettent plein les poches et qui n’en n’ont jamais assez. Certes, pour pouvoir comprendre, il lui « faudra manger beaucoup de soupe, en priant le Bon Dieu et ses saints qu’elle ne soit pas farcies aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens. » ☞  lire la suite

Ce qui compte vraiment pour Fabrice Nicolino

NicolinoFabrice Nicolino a choisi cinq thèmes, la campagne française, la restauration des écosystèmes dans le monde, l’état des mers et océans avec un point sur la pêche, les rivières et la cohabitation avec les animaux. Pour chacun d’entre eux, il fait un bilan sans concession mais il ne laisse pas sombrer son lecteur dans une vision pessimiste. Au contraire, il ouvre des voies nouvelles qui pourraient changer le monde.

Délire ? Utopie ? Pas tant. Fabrice s’appuie sur des possibles qui pourraient bien se concrétisé. Tout va mal mais partout, existent des initiatives qui vont dans le bon sens. Il suffirait que nous soyons un peu plus nombreux et unis pour que demain, l’espoir se concrétise. Les solutions ne peuvent, en effet, venir que de nous. Il y a longtemps que Fabrice Nicolino ne croit plus à des décisions politiques d’envergure. En guise de conclusion, il nous propose une déclaration universelle des devoirs de l’homme. Bien vu !

LLL – Les liens qui libèrent, 219 pages, 18 €

Bêtise humaine

Fabrice Nicolino, qui a été gravement blessé dans l’attentat de Charlie Hebdo et qui lutte pour retrouver l’usage de ses jambes, vient de relayer sur son blog deux messages de ses lecteurs qui témoignent de l’incommensurable bêtise humaine. Merci à lui de rester envers et contre tout un lanceur d’alerte et d’épingler et de dénoncer, sans relâche, la stupidité, l’avidité et la barbarie qui règne dans notre monde.
• Le premier, photo à l’appui, parle d’une pratique californienne très tendance: pour se donner l’illusion d’avoir une super pelouse, les californiens peignent en vert leur gazon desséché ! Et oui, vous avez bien lu, une sècheresse particulièrement sévère règne en Californie depuis 4 ans.
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• Le deuxième est le cri de révolte d’une agricultrice face au déterrage d’une renarde et de ses renardeaux morts déchiquetés dans son champ par les chiens des chasseurs d’Assérac (44) à la hauteur de leur bêtise. Comme d’hab, ils s’arrogent tous les droits : cette femme était favorable à la présence de la famille Goupil mais ils sont venus les tuer chez elle. De plus, une partie de sa récolte de foin a été saccagée par le piétinement des intervenants ivres de cruauté. Elle appelle à signer la pétition en faveur du renard initiée par l’Aspas.
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Histoire de crayons

Lorsqu’au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo, j’ai vu tous ces crayons déposés place de la République et que j’ai expliqué à la petite fille de 8 ans qui m’accompagnait que c’était l’outil et l’arme des dessinateurs et des journalistes morts, j’ai pensé que mon outil à moi, c’est aussi un crayon. Écrire est sans doute ce que je sais faire le mieux et à voir, le nombre de visiteurs de ce blog, plusieurs milliers par mois, en perpétuelle augmentation, malgré mon peu d’assiduité cette dernière année et à lire vos commentaires encourageants, je me dis que c’est sans doute là, avec mes mots, que je peux être le plus utile en alertant sur les dérives de notre société, en relayant les actions de ceux qui refusent de baisser les bras, et en continuant à montrer la beauté qui nous entoure même, ou plutôt surtout, si elle se fait de plus en plus ténue, de plus en plus fragile. ☞ lire la suite

Charlie Hebdo : horreur, amitié, détermination

C’est l’horreur qui nous a saisis, ce matin, quand l’incroyable nouvelle est survenue : un attentat sanglant contre Charlie Hebdo, des hommes armés, douze morts, près de vingt blessés. L’horreur, qui nous abasourdit. Et nous laisse sans mots.

L’amitié, ensuite, pour ceux et celles que nous connaissons et que nous aimons, et pour ceux et celles que nous ne connaissons pas. La douleur pour les morts, la désolation pour les blessés, l’amitié et le désir de réconfort pour leurs proches, leurs amis, leurs enfants. Comment vous dire qu’on est avec vous, avec notre tendresse et notre impuissance ? Mais nous sommes avec vous, de tout notre cœur.

Et puis la détermination. Ce sont des journalistes qu’on a voulu tuer, c’est la presse qu’on a voulu abattre, c’est la liberté qu’on a voulu détruire. Eh bien, nous le disons : nous ne céderons pas. Dans les temps difficiles d’aujourd’hui, et les jours sombres qui se profilent, il est vital que la liberté continue, s’exprime, s’affirme. Nous continuerons notre travail d’information et de témoignage, avec encore plus de détermination et d’énergie que jamais.

Ce texte a été publié en commun par Actu Environnement, Arrêt sur images, Basta Mag, Global Magazine, Huffington Post, JNE, Libération, Mediapart, Politis, Reporterre, Rue 89, Terra Eco, We Demain et moi-même.

J’ai une pensée toute particulière pour Fabrice Nicolino dont je vous ai souvent parlé, un confrère et ami, l’un des blessés, un journaliste de grande qualité qui fait super bien son boulot comme tous les journalistes de Charlie-Hebdo.