Capri, c’est pas fini

Personne ne peut résister au charme de Capri. L’empereur romain Tibère, il y a deux mille ans, s’était déjà laissé prendre au charme de cette île minuscule – six kilomètres de long sur trois de large. Aujourd’hui, c’est au tour de la jet set et ce n’est pas ce côté people qui m’a séduit bien au contraire… De Marina Grande où accoste le bateau, un funiculaire rejoint le village de Capri qui surplombe la baie et mène directement sur la Piazetta, le haut lieu de l’île à fuir absolument, surtout en journée, lorsque les curieux affluent entre deux bateaux.

La Piazetta

Pour apprécier pleinement Capri et découvrir la nature généreuse, vraie richesse de cette île, un peu de marche s’impose. D’autant plus que c’est souvent le seul moyen d’atteindre les sites comme la villa Jovis, une des douze demeures de Tibère. Un chemin y mène, bordé de murs blancs, derrière lesquels on devine les somptueuses villas entourées de jardins. La couleur jaillit de partout depuis les grappes violettes des bougainvillées aux somptueuses corolles bleu électrique des volubilis, la fleur reine de l’île, jusqu’aux plaques en céramique où s’étalent les noms des maisons: l’Olivier, la Nina, Lady Capri.

Volubilis, fleur emblème de l’île

Autre promenade: l’arc naturel, une arche rocheuse creusée par les vents qui marie la pierre, l’eau et la lumière en une extraordinaire symphonie. Tout dans cette île bénie des dieux, n’est que beauté et sérénité. Rien de tel qu’une halte à La Savardina da Eduardo pour y savourer l’extraordinaire douceur de vivre. Dans ce restaurant isolé au milieu des jardins en terrasse, on mange à l’ombre des citronniers, on déguste le limoncello, liqueur de citron servie glacée, ou la torte caprese, une tarte au chocolat et amandes, les deux grandes spécialités de l’île.

Anacapri, Villa san Michele, le SphynxA Capri la maritime s’oppose Anacapri la montagnarde qui culmine à 589 m. Autrefois, seul un interminable escalier reliait les deux villages. Il a été remplacé par une spectaculaire route taillée à même le roc et des bus font désormais la navette. La villa San Michele, à deux pas de la piazza della Vittoria mérite le détour. Axel Munthe, un médecin d’origine suédoise amoureux de l’île, a acheté une chapelle en ruine et la maison voisine qui s’élevait sur un replat de la roche. Il les a réunies avec des guirlandes de vignes et des loges blanches peuplées de statues. Le jardin à tonnelles offre de merveilleuses vues sur Marina Grande. Un sphinx importé d’Egypte joue les sentinelles. La légende dit que si vous le caressez, vous reviendrez avec la personne qui vous accompagne.

Depuis le village d’Anacapri, on arrive au sommet, le mont Solaro, par un télésiège. De là, on a une vue incroyable sur les golfes de Naples et de Salerne, peuplées d’innombrables grottes. Le tour de l’île en bateau est la seule façon de les découvrir: la Grotte blanche, la Grotte de corail, la Grotte verte avec son mini-geyser sont au premier rang des curiosités locales.

La Grotte bleue

La Grotte bleue, elle, est devenue la principale attraction de Capri. On y accède dans de minuscules barques, courbés en deux tant l’entrée est basse, avant de se retrouver immergé dans un immense dôme de lumière bleutée. Malgré le nombre de visiteurs, cela reste magique.

Les Faraglioni

En toute fin de journée, on rejoint Marina Piccola, le meilleur endroit pour admirer le coucher de soleil sur les Faraglioni, ces trois énormes rochers qui surgissent des profondeurs azurées comme les gardiens de l’île.

Plus d’infos: Office de Tourisme Italien

© Danièle Boone – Toute utilisation même partielle du texte ou des photos est soumise à autorisation

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Une réflexion sur « Capri, c’est pas fini »

  1. Hallo Danièle, tu vas bien?
    Je connais Capri très bien. Tu a fait des photos très jolies?
    Aujourd’hui, on été a Schlappin. Ma copine est venue avec nous.
    Alors bonne soirée et beaucoup de bisous, Meggi et Serge

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