L’agenda du jadinier bio 2025 est paru

Agenda du Jardinier BioTous les jardiniers vous le diront, l’agenda du jardinier bio publié par les éditions Terre vivante est un indispensable. Aino Adrians à qui a été confié le soin de rédiger celui de 2025 ne manque pas de le souligner d’emblée : « J’aime l’agenda papier du jardinier. Gribouiller quelques notes, corner des pages, éplucher les saisons, entourer des dates, m’attarder sur la lune, tacher les dessins et les conseils du jour….» C’est un ami fidèle qui garde en mémoire pour nous le plan du potager, les dates de semis des années précédentes, la première observation du rossignol ou de la huppe fasciée, les premières récoltes. Chacun y inscrit ce qui lui convient ! Personnellement, je l’utilise depuis que j’ai un jardin, quatorze ans donc, et je suis toujours aussi accro.
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Nature Nièvre : Le balbuzard pêcheur

Il y a peu de temps, j’étais avec des amis sur le pont canal du Guétin qui enjambe l’Allier lorsqu’un oiseau majestueux est apparu. Vite, mes jumelles et là, émotion : c’est le balbu ! Et là, il nous a offert une séquence extraordinaire. Il a plongé. Comme nous étions en hauteur, nous avons pu observer l’impact. Il est ressorti avec un poisson et s’est éloigné pour aller le manger tranquillement. La vision de ce balbuzard pêchant nous a ébloui pour longtemps. La nature fait des cadeaux somptueux à qui sait les recevoir.

Voilà ma chronique sur cet oiseau majestueux diffusée sur RCF Nièvre.
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Trois victoires pour le blaireau dans le Cher

Voilà plusieurs années que mon association Nature 18 se bat pour faire évoluer le statut du blaireau. Le 11 juin, le tribunal administratif nous a donné raison en annulant l’arrêté relatif à la prolongation de la vénerie sous terre du blaireau pour 2021-2022. L’ASPAS avait déposer un dossier en soutien à notre recours.

Le 20 juin, l’arrêté relatif à la campagne 2023-2024 qui avait été suspendu par le tribunal le 16 mai dernier à la demande de One Voice a été annulé le 20 juin. Nature 18 et 0ne Voice avaient déposés des recours contre cet arrêté. Peu après, nous avons appris que le préfet renonçait à l’arrêté relatif à la prolongation de la vénerie sous terre de l’espèce blaireau pour la campagne 2024-2025 dans le département du Cher. Les blaireaux ne seront donc pas détérrés jusqu’au 30 septembre 2024 ni du 15 mai au 30 juin 2025. Le déterrage étant autorisé pendant la période de chasse, le blaireau n’aura donc que quelques mois de répit.

Il existe une association de vétérinaires constituée spécialement pour limiter la « douleur animale ». C’est CAP douleur.  La LPO lui a demandé une expertise sur ce que ressentent les blaireaux lors des opérations de déterrage. Le rapport est formel : les blaireaux ressentent de façon absolument certaine de la douleur au cours des opérations de déterrage et subissent des conséquences gravement dommageable pour leur intégrité physique ☞ voir le rapport.

Ce rapport qui vient d’être publié nous conforte dans notre objectif : nous voulons donc l’abolition de cette chasse horrible et faire classer le blaireau en espèce protégée. Nous allons continuer notre lutte pour y parvenir,

Le passe mondes Di Rosa à Beaubourg

Le Tigre de nacre, 1997-1998 Autour du monde, 7e étape, Bình Dương, Vietnam

Le peintre Di Rosa rêvait de voyager depuis qu’il était tout petit mais il ne s’imaginait ni dans la peau d’un touriste, ni dans celle d’un peintre voyageur à la Delacroix. Au début des années 1990, il trouve l’angle : aller à la découverte de savoir-faire d’autres cultures.

J’ai toujours beaucoup aimé ce peintre globe-trotteur, fondateur du MIAM (Musée des Arts modestes) à Sète et récemment élu à l’Académie des Beaux-Arts.  Ce pionnier de la figuration libre fait une escale au centre Georges Pompidou jusqu’au 26 août pour une mini rétrospective haute en couleur, «Dirosienne » par excellence mais, hélas, bien trop courte puisqu’elle ne présente qu’une trentaine d’œuvres.

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Au fil de la Loire, récit d’une descente en canoë-bivouac

Le photographe Erwan Balança et l’aquarelliste belge Yves Fagniart rêvaient depuis longtemps de descendre le plus grand fleuve de France, la Loire (quelques 1000 km), en buvant son eau et en se nourrissant de ses poissons. Quelle bonne idée ont eu ces deux hommes d’images mais aux médias bien différents de réunir leur talent. Les sublimes photos d’Erwan se marient harmonieusement avec les aquarelles légères et colorées d’Yves. Catherine Levesque, elle, les a suivi au plus près, recueillant régulièrement leurs impressions et bivouaquant non loin d’eux pour mettre en mots leur aventure. Résultat : un très beau livre paru aux éditions Delachaux et Niestlé.
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