Les abonnés des 4 saisons en visite dans mon jardin

Samedi 22 juin, le magazine 4 saisons auquel je collabore, publié par les éditions Terre Vivante, avait organisé une journée de visite de nos jardins par nos abonnés. J’ai accepté d’emblée cette idée de rencontre mais plus l’heure approchait, plus j’étais stressée. Et oui, moi, je suis une spécialiste de la biodiversité et j’écris sur la faune sauvage. Mon jardin est entièrement dédié à son accueil. Certes, je fais un potager mais, sur ce plan, je me sentais toute petite!

☞ 12 personnes étaient inscrites à la visite du matin qui a commencé par un café, moment où chacun s’est présenté. Nous avions parmi nous un maraîcher venu de l’Allier, un département voisin et qui travaille en biodynamie. Nous étions toute ouïe sur ses méthodes de travail, particulièrement étonné d’apprendre qu’il semait ses tomates directement en pleine terre début mai.

Mes tomates plantées un peu tard, stoppées dans leur développement par les deux semaines de froid n’avaient pas très fière allure. Heureusement le rosier liane situé en bordure de potager était somptueux. C’était juste le bon moment pour ses fleurs particulièrement abondantes cette année.

Après la visite du jardin, j’étais requinquée par la bienveillance de mes hôtes et leur intérêt pour ma démarche en faveur des petites bêtes. Gens du matin et certains de l’après-midi avons alors partagé un repas sous un vénérable cerisier. Chacun avait apporté des choses délicieuses, à boire et à manger. Les premiers des visiteurs de l’après-midi sont arrivés. Tout le monde s’est retrouvé dans mon bureau transformé pour l’occasion en librairie « Terre Vivante ». Les nouveaux venus feuilletaient livres et revues tandis que les visiteurs du matin, remplissaient le livre d’or.

Les visiteurs de l’après-midi venaient tous de plus loin. J’ai été particulièrement impressionnée par un père et sa fille qui n’ont pas hésité à venir du Puy de Dôme – trois heures de route aller et rebelotte, après la visite ! Alors là, je dis chapo ! Un couple, quant à lui, est venu de près de Roanne – deux heure et demie. Bon, ils en ont profité pour faire un petit séjour à Bourges. En tout cas, merci à vous d’être venu jusqu’à chez moi pour ces échanges riches et chaleureux.