Tardigrades, nounours miniatures

La Salamandre n° 195 - Décembre 09 - Janvier 10Décidément, les êtres minuscules m’interpellent!  Le nouveau numéro de la Salamandre est consacré aux tardigrades. Qui sont ces bestioles? Des nounours liliputiens ni plus ni moins. Ils se trouvent sur toute la planète, des pôles aux sommets les plus hauts. Leur allure rondelette et débonnaire leur a valu en anglais le nom de water bear, ours aquatique et en allemand, Bärtierchen, bestiole ours. Tardigrade vient du latin tardus et gradior, ce qui  signifie, je marche lentement. 

☞ Diaphanes, la plupart d’entre eux ne sont colorés que par le contenu de leur tube digestif. Ils ressemblent à des petites baudruches gonflables. Certains sont ornés de filaments ou de piquants. De fait, ce sont des êtres miniaturisés de quelques cellules seulement mais avec des yeux, une bouche, des muscles, des pattes, des griffes… Leur résistance est fascinante. Ils sont capable de survivre à l’absence totale d’oxygène en se paralysant temporairement. Ils peuvent congeler et décongeler sans dommage. Sans nourriture, ils se referment sur eux-mêmes. Leur métabolisme se réduit au strict minimum pour faire durer leurs réserves nutritives. Enfin, ils ont la capacité de vivre sans eau en se transformant en quelques minutes en un tonnelet quatre fois plus petit que le tardigrade déployé! Les chercheurs fascinés ont fait les tests les plus extravagants. Eh bien, ces drôles de nounours se sont révélés pratiquement increvables. Ils survivent aux acides, au vide sidéral, au zéro absolu, à l’ébullition!

Pour en savoir plus, plongez vous dans La Salamandre n° 195, décembre-janvier – www.salamandre.net.  Le dossier de la Petite Salamandre pour les enfants est également consacré aux tardigrades. Voir aussi la suite de l’expédition tardigrades sur le web.

A consulter également,  www.tardigrades.com – site en anglaisblancblanc
09/12/2009 © Danièle Boone

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