Vienne ne ressemble pas à une grande capitale. Cela ne veut pas dire que c’est une ville de province. Non, il y règne une atmosphère particulière, l’assurance tranquille d’une cité qui n’a rien à prouver. Peut-être est-ce l’héritage de son passé impérial, du temps où elle était d’évidence, capitale du monde. Alors à Vienne perdurent des traditions notamment celle des cafés, des lieux de convivialité où l’on passe naturellement des heures sans aucune pression à la consommation. En février, autre tradition, celles des bals et, ce n’est pas du tout fait pour les touristes même s’ils y sont accueillis, non, c’est vraiment un plaisir des viennois que vous croisez en tenue de soirée le plus normalement du monde. C’est pourquoi, passer quelques jours à Vienne, surtout en hiver, c’est retrouver le goût du temps.
Les cafés, c’est un art de vivre. Quelque soit la consommation commandée, on vous l’apporte sur un plateau individuel accompagné d’un verre d’eau. Selon l’heure de la journée, on peut boire du café, du thé, du chocolat accompagné d’un strudel ou, à l’heure de l’apéro, prendre un verre de vin. On peut y déjeuner ou y dîner, une cuisine simple, des soupes, des saucisses… Des journaux sont à dispo. On peut venir avec son ordi et passer l’après-midi à travailler dans une atmosphère feutrée. Bref, le café viennois, c’est unique. Et bien sûr, ils sont tous différents.
Mon top ten des cafés viennois
• Café Prückel – C’est un grand café avec des lustres de cristal. Il y règne une atmosphère chic mais pas snob. Tout le monde le fréquente, les intellos, les familles, les jeunes et les moins jeunes… C’est mon préféré. Stubenring 24
• Café Jelinek – Là, dans un tout autre genre, c’est super aussi. Un somptueux poêle à bois d’époque trône au milieu et c’est toujours lui qui chauffe ! Otto-Bauer-Gasse 5
• Rüdigerhof – Il faut le chercher mais plus authentique, impossible. La déco des années 1950 avec des super lustres en néon vaut le détour. Hamburgerstrasse 20
• Café Hawelka – Celui n’est pas mal non plus. Peut-être un peu plus touristique mais très fréquenté néanmoins par les viennois. On y va le soir. Les murs sont tapissés d’affiches. Les banquettes cramoisies rayées d’ocre, tables et chaises en bois… Dorotheergasse 6
• Café Alt Wien – Un peu la même ambiance que le précédent, murs pleins d’affiches, tables en bois, mais plus grand. Pas touristique du tout. Bäckerstrasse, 9
• Café Sperl – Un grand café cousin du café Prückel. Sa particularité : un grand billard. Très sympa aussi. Gumpendorfer Strasse 11
• Café du Kunsthaus – Il jouxte le musée Hundertvasser et a été construit par cet architecte qui pense que comme dans la nature, il n’existe pas de ligne droite, c’est une aberration d’en construire. Alors chez lui tout est courbe et les sols ondulés. Plein de lumière, plein de plantes… Le dimanche, musique et le pianiste a ses fans ! Un conseil, allez y pour le déjeuner et testez le strudel aux légumes, une pure merveille ! Kegelgasse 36-38
• Palmenhaus – Alors là, je ne sais pas où le classer, à part, c’est sûr. Le lieu est magique : les serres impériales. L’ambiance est super classe. La carte des vins époustouflante… c’est là où il faut déguster un Smaragd, c’est un vin blanc rare et fruité de la Wachau, une région viticole le long du Danube pas très loin de Vienne. Hofburg
• Café Milo – dans le très réussi Museumsquartier dédié à l’art moderne. Haut de plafond, déco sympa, c’est une halte fort agréable entre deux musées. Le risotto aux légumes est excellent.
• Café Sacher – Bon il faut absolument y aller pour déguster la fameuse tarte à la hauteur de sa réputation, un moelleux au chocolat avec la pointe acide de la gelée d’abricot, un pur délice mais alors l’accueil, c’est pas ça ! Philharmonikerstrasse, 4
A ne pas manquer:
• Les Breughel du Kunsthistorisches Museum. Commencez la visite par ces quinze chef d’œuvres soit 1/4 de tous les tableaux de ce peintre fabuleux qui nous soient parvenus! Les collections du musée sont particulièrement riches. Ne ratez pas La Vieille de Rembrandt et l’étonnant Portrait de jeune homme de Giorgione.
• Une pause pipi aux délirantes toilettes publiques de la station de métro Opéra. Conçues par l’artiste Rudolf Scheffel, on s’y soulage en écoutant le Beau Danube Bleu! Et je ne vous parle pas du décor.
• L’église Saint-Pierre, un ovale parfait, une pure merveille d’architecture baroque.
• Zum Scharzen Kameel (Au chameau noir), une épicerie fine comme on aime qui existe depuis 1618! Il y a aussi un coin bar et un restaurant. Bognergg, 5
Plus d’infos: Office de Tourisme Autrichien
Je suis actuellement à Vienne. Oui je confirme cette ville possède une atmosphère toute particulière. Et les café sont magnifiques avec cetrains soi la musique jazz ou classique. Il faut plusieurs voyage pour sans parfumer.
bravo pour cet arricle
sur les cafés de Vienne
et le poêle à bois
Dans le cadre
de mon projet poétique
de disperser aléatoirement les cendres de mon oeuvre
littéraire aléatoire dans la mer des blogs pertinents mais
aléatoires du numérique
permettez-moi
de vous offrir
une de mes chansons
écrite sur le thème du poèle à bois:)))
LA CHANSON DU POÊLE À BOIS
ma mère faisait des toasts su l’poêle à bois
quand j’t’ais p’tit gars, quand j’t’ais p’tit gars
à m’disait le bonheur, c’est comme le beurre
ça fond dans bouche aussitôt qu’on y touche
mais si tu me tiens ben la main
pis qu’tu me donnes un gros câlin
m’en va t’serrer si fort
que dans vie
tu manqueras jamais de rien
y aura d’mon poêle à bois
dans chacun d’tes chagrins
2-
mon père mettait des bûches dans l’poêle à bois
quand j’t’ais p’tit gars, quand j’tais p’tit gars
y m’disait la passion, c’est comme la braise dans l’fond
ça vire en cendre, si tu la laisses descendre
mais si tu r’gardes tes souliers
pis ma manière de tes lasser
m’en va serrer si fort
que dans vie
tu manqueras jamais de rien
y aura d’mon poêle à bois
dans chacun d’tes chagrins
3-
c’est pas pour rien qu’ma maison c’est la rue
comme un p’tit gars, comme un p’tit gars
dans cheminée, quand j’vois sortir d’la fumée
ca m’rappelle le poêle à bois de mon passé
j’ai ma mère au creux d’ma main
pis mon père au boutte du soulier
m’a les aimé si fort
que dans vie y manqueront jamais de rien
y aura d’leu poêle à bois
dans chacun d’mes câlins
y aura d’leu poêle à bois
dans chacun d’mes câlins
Pierrot
vagabond céleste
https://www.enracontantpierrot.blogspot.com
https://www.reveursequitables.com
https://www.tvc-vm.com/studio-direct-235-1/le-vaga bond-celeste-de-simon-gauthier
https://www.reveursequitables.com.centerblog.net
Magnifique retour sur Vienne !
J’essaierai de faire quelques uns des cafés que tu as cité dans ton article..
je ne sais par quel détour par un chemin buissonnier, je suis arrivée dans ce petit coin de rêve en passant par Pierre Rabhi. je reviendrai plus longtemps , mais juste pour ce soir, car ces cafés de Vienne sont aussi pour moi des lieux de de nostalgie…pouvez -vous vous rappelez celui, où nous sommes accueillis à l’entrée par un personnage extraordinaire, assis, plus vrai que nature , je ne me rappelle plus son histoire singulière?
merci pour votre merveilleux blog
Yveline