C’est la cinquième année que je fais un potager. Il m’est difficile de tenir compte de l’acquis des saisons précédentes tant celles-ci sont différentes. A l’été pluvieux et le mildiou des tomates de 2014 succède un été désespérément sec. Même arrosés, les légumes souffrent.
Après les altises qui ont détruits les capucines qui commencent seulement à s’en remettre sous leur filet anti-insectes, les aleurodes qui ont envahi les choux, les carottes et les aubergines, voilà les campagnols. Il me semblait commencer à voir diminuer notablement les taupins qui vouaient à l’échec toutes mes tentatives d’avoir des salades, je n’imaginais pas cette calamité d’une bien autre ampleur qui affecte la jardinière en herbe que je suis encore. Adieu, le beau rang de carottes qui était si bien parti, adieu, les fenouils, adieu, les betteraves, adieu aussi les navets qui venaient d’être semés sans compter les artichauts que j’ai fini par mettre dans des pots tant ils avaient envie de vivre. Les racines grignotées, presque en dehors de la terre, tout flétris, il me suffisait de les remettre en terre, et de les arroser pour qu’ils repartent jusqu’à l’attaque suivante! Aujourd’hui, c’est un magnifique pied de potimarron qui vient de rendre l’âme. ☞ lire la suite