Lundi dernier, je lisais un édito de Yann Arthus-Bertrand dans Direct Soir, un gratuit distribué dans la capitale. Voilà ce qu’il écrivait: « Notre monde va mal. (…) Ce flot de mauvaises nouvelles a quelque chose de sidérant et d’inquiétant: il ne suscite aucune réaction. Nous continuons à vivre en ne changeant rien. » Et oui, c’est bien cela qui est fascinant. Nous savons mais on va droit devant, dans le mur, voire… dans le précipice, vous savez, comme ces moutons qui suivent aveuglément le mouton de tête dans un suicide collectif. Je me suis dit, tiens, voilà un sujet! ☞ suite