J’emprunte mon titre au canard enchaîné qui, cette semaine, raconte la surprise de Maxime Bey, le maire de Gargas (Vaucluse) qui a appris qu’une entreprise minière d’origine suédoise a acquis un permis gazier sous son village. Depuis que l’affaire a éclaté au grand jour, en janvier dernier, chaque semaine apporte des preuves que nos gouvernants bradent sans vergogne notre pays pour, soi-disant, assurer une autonomie énergétique d’une cinquantaine d’années. Des industriels se frottent les mains devant l’eldorado qui s’ouvre à eux car il y a beaucoup d’argent à faire, mais il n’enrichira qu’eux. La facture pour les autres sera énorme. Non seulement les paysages si beaux, notre fierté nationale, seront irréversiblement détruits mais la vie aussi, celle de la faune, de la flore et la nôtre. ☞ suite