Cet après-midi, tout en concoctant une tarte aux pommes, j’écoutais CO2 mon amour, l’émission de Denis Cheissoux. Parmi ses invités, Corinne Lepage. Elle revient tout juste du Japon et plus précisément de Fukushima. Elle était là pour témoigner de ce qu’elle avait vu et entendu. La France a classé cette catastrophe majeure avec empressement. Tiens pardi, faut pas faire de l’ombre à nos gouvernants, super VRP du nucléaire français! Alors, donc, on n’en parle plus. Pourtant « c’est une catastrophe en cours » souligne Corinne Lepage. Beaucoup de points noirs subsistent ainsi que beaucoup d’interrogations sur l’état des lieux. En fait, on ne sait toujours pas précisément l’ampleur des dégâts. Mais ce dont on est sûr, c’est qu’un accident majeur peut encore survenir. ☞ lire la suite
Archives par mot-clé : Gaz de schiste
Gaz de schistes: vers un crime écologique majeur?
Au moins 10 000 personnes (chiffre de la police) ont participé à la manifestation ardéchoise du 26 février 2011. Les permis d’exploitation des gaz de schistes octroyés par nos gouvernants en catimini donc, sans avoir consulté ni même pris la peine d’informé les élus, sont une insulte à la démocratie. Les interrogations des quelque 20 000 personnes (chiffre des organisateurs) à s’être déplacées sont totalement légitimes. En effet, on a le devoir de se demander pourquoi Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, ne publie pas la liste complète de tous les permis concédés ? Pourquoi la mission d’expertise n’a pas été décidée avant l’octroi des permis ? Pourquoi a-t-elle été confiée à ceux qui ont lancé le programme ? Pourquoi la liste des produits chimiques utilisés ne peut pas être communiquée ? Pourquoi le secret professionnel qui protège les industriels devrait être maintenu puisqu’il s’agit de la santé potentielle de milliers d’individus ? Cette liste de « pourquoi » n’est pas exhaustive.
☞ Lire la suite de cet édito paru sur le site des JNE (Association des journalistes et écrivains pour la Nature et l’Ecologie)
Gaz de schiste : l’eldorado qui rend dingo
J’emprunte mon titre au canard enchaîné qui, cette semaine, raconte la surprise de Maxime Bey, le maire de Gargas (Vaucluse) qui a appris qu’une entreprise minière d’origine suédoise a acquis un permis gazier sous son village. Depuis que l’affaire a éclaté au grand jour, en janvier dernier, chaque semaine apporte des preuves que nos gouvernants bradent sans vergogne notre pays pour, soi-disant, assurer une autonomie énergétique d’une cinquantaine d’années. Des industriels se frottent les mains devant l’eldorado qui s’ouvre à eux car il y a beaucoup d’argent à faire, mais il n’enrichira qu’eux. La facture pour les autres sera énorme. Non seulement les paysages si beaux, notre fierté nationale, seront irréversiblement détruits mais la vie aussi, celle de la faune, de la flore et la nôtre. ☞ suite