Polka Magazine publie « Nature morte », un reportage qui fait froid dans le dos. Le photographe David Chancellor en est l’auteur. Cet anglais vivant en Afrique du Sud voulait comprendre ce qui animait les chasseurs de trophées. Ils sont plus de 18 000 étrangers à concrétiser leur folie dans les plaines d’Afrique. David Chancellor dit avoir commencé avec un a-priori négatif. Dans la vidéo en prime sur le site du magazine, il s’annonce comme végétarien. Il semble finalement être entrer dans une certaine forme de fascination. « Il faut comprendre leur point de vue », argumente-il. Il juge les chasseurs intelligents. Ce sont des gens qui ont réussi professionnellement – pardi au prix de la partie de chasse : de 9 000 à 20 000 € ! Et ils ont un souci écologique – ah oui vraiment ? Et comme d’habitude, l’aspect économique l’emporte sur toute morale : ils apportent des devises au pays. Et, générosité suprême, ils ne gardent que la tête pour leur collection macabre et offre le reste de l’animal aux villageois qui peuvent ainsi manger de la viande! L’effet poule au pot de Henri IV a la vie dure! ☞ lire la suite