Si vous faites une balade en fin d’après midi, tendez bien l’oreille. Il se pourrait que vous entendiez des miaulements rauques et des feulements plus doux. C’est la saison des amours chez les chats forestiers. Et si vous avez beaucoup de chance, peut-être pourrez vous même les observer. Tout occupés à se séduire, ils oublient quelque peu leur discrétion légendaire.
Pelage gris clair très peu rayé avec souvent une petite tache blanche sous la gorge, ligne dorsale noire bien visible qui court le long du dos, queue très touffue, cerclée d’anneaux sombres, se termine par un manchon noir, le chat forestier est bien reconnaissable. Mais évidemment, si la vision est trop furtive, on peut facilement le confondre avec un chat haret, c’est à dire un chat domestique redevenu sauvage.
Quelle est la différence vous demandez vous entre un chat sauvage et un chat redevenu sauvage ? C’est génétique. Notre matou domestique est issu du chat ganté d’Afrique qui a sans doute été domestiqué pour la première fois en Egypte alors que le chat forestier est un vrai européen, originaire de nos contrées. Il s’agit donc de deux sous-espèces bien distinctes.
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